En ce qui concerne les films de la Seconde Guerre mondiale, il n'y en a pas vraiment un aussi connu et aimé que Saving Private Ryan. Cette épopée de Steven Spielberg sur un groupe de soldats en mission pour ramener un soldat à la maison dans sa famille (qui a déjà perdu le reste de leurs fils pendant la guerre) est un film inoubliable qui marie le plus grand film de réalisme de guerre jamais vu avec un histoire émouvante.
Sauver le soldat Ryan est une réalisation cinématographique extraordinaire, car il parvient à être l'un des films les plus importants jamais réalisés tout en prêtant attention aux moindres détails. Il est même difficile de saisir tout ce à quoi vous êtes censé prêter attention dans un film de cette taille, donc beaucoup de petits détails du film sont exceptionnellement faciles à manquer. Voici 10 détails sur Sauver le soldat Ryan que vous avez certainement manqués.
10 Barrière de la langue
À un certain moment, il y a deux soldats étrangers dans Saving Private Ryan qui se rendent aux soldats américains, et les Américains supposent naturellement qu'ils sont allemands. Cependant, ces soldats "allemands" parlaient en fait tchèque, et ce qu'ils disaient se traduit par "S'il vous plaît ne me tirez pas dessus, je ne suis pas allemand, je suis tchèque, je n'ai tué personne, je suis tchèque".
Il était en fait relativement courant que les hommes qui avaient été faits prisonniers dans les pays conquis d'Europe de l'Est soient enrôlés dans l'armée allemande, et apparemment c'était prédominant parmi les Tchèques et les Polonais.
9 Un effort inimaginable
Même deux décennies après la sortie de Saving Private Ryan, la bataille d'ouverture à Omaha Beach est toujours considérée comme l'une des plus grandes scènes de film jamais réalisées. Mais la somme d'efforts et de ressources consacrés à sa création était absolument stupéfiante.
Le tournage aurait coûté 11 millions de dollars, un millier de figurants inclus et 25 jours de tournage. Sauver le soldat Ryan risquait en fait d'être classé NC-17 à cause de la scène, mais le réalisateur Spielberg a refusé de couper quoi que ce soit. Avec autant de temps et d'énergie investis, il est facile de comprendre pourquoi.
8 Un peu plus fort
Sauver le soldat Ryan est l'un des films de guerre les plus impressionnants et les plus appréciés de tous les temps, et l'impact qu'il a eu était immédiatement apparent dès sa sortie. Les vétérans de la Seconde Guerre mondiale ont convenu que le réalisme capturé par Spielberg dans le film était différent de tout ce qui avait été vu auparavant, et l'intensité de certaines scènes a en fait poussé certains vétérans à quitter le théâtre.
Cependant, afin de rendre l'expérience cinématographique encore plus réaliste, Spielberg a demandé aux cinémas qui exécutaient le film d'augmenter le volume pour augmenter l'impact auditif.
7 hérissons
Lorsque les bateaux de débarquement arrivent sur les plages, il y a beaucoup de gros obstacles qui bordent le rivage. L'un des plus reconnaissables était quelque chose connu sous le nom de «hérissons tchèques». Ces dispositifs anti-artisanat ressemblent à des crics géants et ils étaient efficaces pour désactiver les véhicules grâce à leurs côtés et leurs bords pointus.
Lorsque les Allemands ont initialement prévu le débarquement sur la plage, ils ont supposé que les Américains débarqueraient à marée haute, de sorte que les hérissons tchèques auraient été dissimulés et auraient probablement détruit les bateaux qui approchaient. Cependant, la flotte américaine a débarqué à marée basse, rendant les appareils exposés et inutiles.
6 Un peu plus d'authenticité
En ce qui concerne l'engagement de Saving Private Ryan envers l'authenticité, aucun détail n'était trop petit. Tous les sons de coups de feu ont été ajoutés en post-production, mais le film n'a pas utilisé n'importe quel effet sonore d'origine.
L'équipe de sonorisation du soldat Ryan a acquis les armes réelles qui auraient été utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale, les a emmenées dans un champ de tir et a enregistré les sons qu'elles émettaient. C'est évidemment le genre de détail que personne n'aurait jamais pu saisir, mais il est clair que les cinéastes voulaient que tout soit parfait (littéralement).
5 Un look unique
Cette petite bizarrerie de Saving Private Ryan est le genre de détail que vous ne pourriez littéralement remarquer que si vous avez vu le film dans une variété de formats différents, mais le réalisateur Steven Spielberg essayait de créer un style visuel distinct pour le film.
Pour lui donner un look vintage plus sombre, Spielberg a réduit la saturation des couleurs de 60%. Cependant, lorsque Saving Private Ryan a commencé à être diffusé à la télévision, la différence était si nette que beaucoup de gens pensaient qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec leur câble ou leur télévision, ce qui a obligé les câblodistributeurs à saturer à nouveau l'image.
4 blessures de guerre
Dans le but de rendre le film plus réaliste et de ne pas dépenser encore plus de leur énorme budget sur des CGI inutiles, de nombreux amputés de la vie réelle ont été embauchés par la production pour représenter des soldats qui avaient perdu des membres dans les scènes de bataille (et vraiment toute scène qui l'exigeait).
La seule exception douloureusement évidente à cela est le colonel du département de la guerre à qui il manque le bras gauche. Bien que l'apparition du personnage dans Saving Private Ryan soit brève, la partie est représentée par l'acteur Bryan Cranston, qui, nous le savons tous, n'est pas un amputé dans la vraie vie.
3 Une majorité primée
Maintenant, c'est le genre de détail dont personne ne se souviendrait vraiment à moins d'avoir une mémoire encyclopédique des anecdotes des Oscars, mais les nominés pour le meilleur film de l'année où Saving Private Ryan a été nominé ont été dominés par les films de la Seconde Guerre mondiale.
En fait, trois des cinq nominés ont eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier Saving Private Ryan, Life is Beautiful et The Thin Red Line. Dans l'une des décisions les plus controversées de l'histoire des Oscars, le gagnant du meilleur film de cette année-là était en fait Shakespeare In Love.
2 La lettre écarlate
L'un des éléments récurrents les plus symboliques de Sauver le soldat Ryan est la lettre du soldat Adrian Caparzo à son père. Quand Caparzo sait qu'il est mourant, sa dernière demande est que sa lettre retrouve son chemin. Medic Wade prend la lettre tachée de sang et la transcrit sur un nouveau morceau de papier.
Lorsque Wade est tué, le capitaine Miller prend la lettre pour, espérons-le, la ramener à la maison à la famille de Caparzo, mais Miller ne survit pas non plus, et il semble que c'est finalement le soldat Reiben qui la ramène à la maison. La lettre semble être tout à fait le charme de la malchance.
1 Sauver les Ryans privés
Dans une belle symétrie cinématographique, le capitaine Miller (Tom Hanks) et ses hommes se retrouvent avec les deux Private Ryans à des moments spécifiques du film. Le premier soldat Ryan que l'unité de Miller rencontre est le mauvais Ryan. Son nom était James Fredrick Ryan tandis que le Ryan qu'ils recherchaient est James Francis Ryan.
Mais l'équipe de Miller trouve le mauvais soldat Ryan une heure après le début du film, et après quelques autres épreuves et tribulations, ils trouvent le vrai soldat James Francis Ryan précisément une heure avant la fin du film.