Folklore de HBO: les 6 fins expliquées
Folklore de HBO: les 6 fins expliquées
Anonim

Attention: SPOILERS ci-dessous pour le folklore!

La série d'anthologies d'horreur de HBO, Folklore, examine les superstitions asiatiques et les mythes folkloriques nationaux - et les fins de chaque segment d'horreur sont tout aussi déroutantes que les précédentes. Créés par HBO Asia, les six épisodes de Folklore présentent chacun des réalisateurs de différents pays - Indonésie, Japon, Corée, Malaisie, Singapour et Thaïlande.

Bien que la distribution et l'équipe collective de Folklore ne soient peut-être pas familières aux téléspectateurs occidentaux, l'anthologie vaut vraiment la peine d'être regardée, car elle permet au public de s'engager dans les histoires et de comprendre les liens conceptuels, y compris les superstitions qui affligent chacun des pays susmentionnés.

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Au cours des derniers mois, les segments de Folklore ont été présentés en première dans divers festivals de films, et maintenant, les abonnés de HBO peuvent découvrir l'anthologie d'horreur en même temps. Qu'il s'agisse d'amour, de loyauté ou de folie totale, voici les thèmes sous-jacents et les significations des six fins du folklore.

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L'AMOUR D'UNE MÈRE: LE CÔTÉ NOIR DE KARMA

Le folklore commence avec "A Mother's Love" - ​​un conte indonésien du réalisateur Joko Anwar. Une mère nommée Marni (Marissa Anita) décroche un emploi de trois jours dans un manoir vide et emmène son jeune fils, Jodi (Muzakki Ramdhan). Marni découvre alors une pièce remplie d'enfants affamés dans le grenier, et la police ramène les enfants à leurs familles. Plus tard, Marni continue de lutter financièrement, et aussi avec le comportement de Jodi. Pendant ce temps, un homme à la télévision suggère que les «enfants du grenier» ont été emmenés par «Wewe» - une entité qui prend des enfants mal-aimés prêts à quitter leur foyer. À la fin, Marni se rend compte que Wewe a manipulé ses pensées, la faisant ainsi remettre en question sa santé mentale tout en faisant se sentir Jodi mal aimée. Après un bref séjour dans un service psychiatrique, Marni retourne au grenier du manoir et découvre son fils disparu.Elle tient ensuite tête à l'entité, sans peur et prête à s'engager. Nous nous approchons mais n'attaquons pas. Au lieu de cela, l'esprit semble embrasser la mère et le fils.

«A Mother's Love» de Folklore utilise l'horreur psychologique pour faire une déclaration sur l'amour familial et la douleur de perdre éventuellement un enfant. À des fins dramatiques, le réalisateur utilise des visuels dégoûtants pour donner le ton. Lorsque Marni découvre les «enfants du grenier», les excréments humains se répandent sur le sol. Plus tard, une victime révèle que les excréments humains sont leurs repas quotidiens. La fin du segment revisite les séquences précédentes pour montrer des perspectives alternatives, donnant ainsi l'impression que Marni tente de se remettre d'une perte dévastatrice. Étonnamment, «A Mother Loves» s'éloigne des craintes de saut traditionnelles pour une conclusion relativement réconfortante. Tout comme Marni aime Jodi, Wewe aime être une figure maternelle, même si ses techniques sont profondément imparfaites. Dans cette histoire, l'esprit est mal compris et mal orienté.

TATAMI: HISTOIRES D'ORIGINE ET MÉCANISMES DE COPING

Réalisé par Takumi Saitoh, ce conte japonais est centré sur les traditions des tatamis, notamment l'idée qu'un tatami absorbe les sentiments positifs et négatifs de toutes les personnes qui l'ont utilisé. Pour commencer, un journaliste du nom de Makoto (Kazuki Kitamura) prend des photos dans une maison abandonnée, qui se révèle plus tard être une scène de crime. Il se sent obsédé par un cas connu sous le nom de massacre de la famille Shinomiya, mais il ne sait pas pourquoi; Makoto apprend également que son père vient de décéder.

À son retour à la maison, il retrouve sa mère et il est révélé que Makoto est sourd. Il vit des souvenirs obsédants à la maison et la découverte d'un tatami sanglant le conduit dans une pièce secrète, ainsi que dans le passé. La mère de Makoto, Yoshiko (Misuzu Kanno), explique que son beau-frère et son oncle présumé (en fait son père biologique), Koji (Shima Onishi), ont été tués à la suite d'un conflit d'héritage des années auparavant, et que son père présumé (mais oncle réel), Tsukasa (Daisuke Kuroda), ne s'est jamais complètement remis de l'expérience. En fait, il n'a plus jamais souri. Du coup, la ruée des informations amène le journaliste sourd à se souvenir d'un souvenir refoulé: il a survécu au massacre de la famille Shinomiya et a ensuite été kidnappé, le traumatisme psychologique étant à l'origine de sa perte auditive. À la fin,le tatami aspire la «mère» de Makoto et il se débarrasse de son film de caméra.

Dans l'ensemble, "Tatami" de Folklore relie efficacement les points avec des montages flashback et des indices visuels, mais il est lourd sur l'exposition narrative. Comme pour «A Mother's Love», le réalisateur revisite les séquences pour approfondir les aspects historiques et pourquoi le protagoniste se débat avec ses souvenirs. Bien que ce segment aurait pu s'améliorer avec plus de profondeur de caractère, il reste fidèle au concept de tatami et à la façon dont le passé informe le présent. Les téléspectateurs peuvent se demander pourquoi un tatami sanglant est conservé après tant d'années, mais ces points de l'intrigue sont liés à la fierté et aux motivations de la mère. Elle ne pouvait pas gérer les cartes que la vie lui donnait, alors elle a manipulé sa réalité comme un mécanisme d'adaptation. Quant à Makoto, il accepte la vérité et passe à autre chose.

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